Mémoire d'Havernas
Histoire du village d'Havernas (Somme)
par Gilbert Delbrayelle
Contact

Histoire d'Havernas : sommaire

Les premiers sentiers de la mémoire

Le cadre naturel
Havernas sur Nièvre 
Carte géologique
Etymologie du nom "Havernas"
Géographie historiqu
Frise historique de l'habitat et du terroir
Atlas historique d'Havernas
Quelques dates

Havernas à travers les siècles

Archéologie (hypothèses) 
Les seigneurs d'Havernas
Havernas et l'Eglise
Histoire de la population
 Cahiers de doléances des habitants d'Havernas
Le village au 19°siècle
L'école au 19°siècle
L'école de Jules Ferry (1880-1952)
Monographie de l'instituteur de 1897
Histoire des maires d'Havernas
Les élections présidentielles (1965 - 2012)

 Mémoire des lieux

Cartes postales anciennes du début du 20°siècle
Lieux-dits, chemins, rues 
■ 
Le larris d'Havernas (lien ancien site)
■ Cafés et débitants de boissons (à venir)

 Mémoire des hommes

Les maires d'Havernas
Les instituteurs
Photos de classe
Gaston Moutardier, résistant
Personnages anciens du village 
Le monument aux morts
Militaires étrangers à Havernas
La photo de l'an 2000
A la mémoire de Pierre Clabaut

 Généalogie 

Registres paroissiaux et état civil (1600-1893)
Les 50 familles d'Havernas (1600-1900)

 Publications de l'auteur

Les bulletins "Mémoire d'Havernas"
Mémoire d'Havernas, le livre paru en 2013
  (comment se procurer le livre)

Annexes

Bibliographie
Sources
Liens


Dans notre nid 
 
Même la nuit, fleurit ce petit jardin 
De la rosée perlée, nos sentiments s'éveillent 
Sur les pétales se posent nos mains 
Douceur de soi et sans autres pareils 
 
Doucement ses roses deviennent sa lumière 
Comme dans un rêve... tombent quelques pétales 
Oubliant dans la pénombre nos colères 
Sur l'écorce satinée d'une chair tendre 
Enveloppé, ce bouquet de quelques râles 
Dans un baiser d'amour se laisse prendre 
 
Vient le jour et les derniers soupirs de la nuit 
Enlacé, comme avec un ruban, ce joli bouquet ! 
Déjà, nos désirs, dans nos pensées sont enfouis 
Jusqu'à nos éveils dans un dernier tendre baiser




Depuis ce soir-là 
 
Quelquefois, souvent et maintenant 
Je pense, j'écris, je... réfléchis 
Je pense à... cette folie, à ce tourment 
Un soir, j'osais, je le voulais ! et puis... 
 
Tu l'as, oui, accepté, mais pourquoi ? 
Ce geste... tu le désirais et je l'ai cru 
A cet instant je te sentais presque à moi 
Que c'est loin, c'était hier ? non, je ne sais plus. 
 
Nous confondant pour un moindre souvenir 
Dans un souffle sans lendemain, sans aurore 
Avec la sagesse de ta main qui voulait me punir 
Je me taisais, je n'ai pas oublié, je l'écris encore 
 
A cette pensée, ton image est mon réconfort 
Ce petit secret, nous deux toujours, nous l'avons gardé 
J'aurais dû me taire... encore je viens d'avoir tort 
Et puis, c'est tant pis... Je le sais, je suis condamné



Pierre Clabaut (1926-2002)